La facturation des ordures ménagères … suite.

Publié le par Philippe AMBOURG

Suite à notre dernier courrier envoyé à Monsieur le Président de la CAPR concernant la facturation des déchets ménagers, j’ai été invité, ce jour, en tant que représentant de l’association par Monsieur MIGAUD, l’Élu en charge de ce dossier.

Notre entretien a été constructif et chaleureux. Deux points principaux ont été abordés :

·         La facturation la plus équitable possible face aux réalités économiques et sociales ;

·        L’évolution de ce service à l’échelon communautaire et départemental dans un souci de gestion des coûts.

Nous remercions vivement Monsieur MIGAUD d’avoir pris l’initiative d’un tel dialogue et d’avoir su fournir les éléments nécessaires à la poursuite d’un dialogue constructif.

Nous nous sommes échangés des données techniques et des réalités de terrain sur le social, l’économie, l’environnement afin de tracer les grandes lignes d’une collecte et d’un traitement des déchets plus efficaces ainsi que les pistes possibles d’une facturation plus opérationnelle et plus juste.

Quelques minutes après cette entrevue, Monsieur Bernard GRASSET intervenait sur le sujet au micro de Demoiselle FM où il a dissocié, à juste titre, les locations ponctuelles ou saisonnières et les locations traditionnelles.

Sur le premier point, il existe déjà une facturation forfaitaire à l’année qui semblerait satisfaire le plus grand nombre.

Quant aux locations à l’année, il apparaît toujours une difficulté de tenir à jour un fichier informatique performant permettant d’adresser une facture justifiée pour chacun d’entre-nous.

Comment, aujourd’hui, avec tous les moyens à notre disposition notamment informatiques, avons-nous, localement, un problème de disposer d’un tel outil ?

Des grands organismes tels que France Telecom, EDF, GDF, les compagnies des eaux ont réussi, sur une plus grande échelle, à informatiser efficacement la gestion de leur facturation.

Que représente l’investissement d’un outil informatique performant complété par une structure de contrôle face à une perte sèche, estimée entre 10 et 20%, générée par le système actuel ?

Le but recherché est que chacun de nous paie sa part, sa consommation. A ce titre une facturation à la surface habitable n’apparaît pas la plus équitable compte tenu que nous pouvons avoir quatre personnes vivant dans un 60 M2 et, à contrario, deux personnes dans un 150 M2.

Nous vous tiendrons informer de la suite des évènements de ce dossier qui nous touche tous de près.

Une chose est sûre : nous sommes persuadés que tous les acteurs en présence souhaitent trouver les solutions pouvant satisfaire le plus grand nombre. Même si le Code Général des Impôts nous interdit d’inclure les déchets ménagers dans la taxe d’habitation, essayons, au moins, d’appliquer la législation de la façon la plus juste possible. Le combat sur le « pouvoir d’achat » doit commencer au niveau local.

         A suivre ….

Rochefort le 23 juin 2008

Philippe AMBOURG

Publié dans Economique et sociale

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
F
bonsoir,<br />  <br /> très bien votre <br /> action.<br /> poursuivez.<br /> bon courage
Répondre
F
Merci <br /> pour tous ces éclaircissements. Quelques jours après votre dernière lettre, nous <br /> avons reçu des documents de mise à  jour du nombre de personnes pour les <br /> locations saisonnières. Surprenant, non !!!!!<br />  <br /> Je <br /> pense que M. Migaud sera plus à l’écoute que son prédécesseur. <br />
Répondre